Couvre-feu : Descente des autorités dans les bars et commerces clandestins, hier soir à Libreville.

Sur recommandation du chef de l’Etat, le gouvernement gabonais a annoncé les nouvelles mesures d’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire pour lutter efficacement contre la pandémie du coronavirus, le vendredi 16 octobre 2020. En effet, le couvre-feu qui était mis entre l’intervalle allant de 20H à 5H a été repoussé de 22H jusqu’à 5H du matin.
Fort de cela, de nombreux tenanciers de bars, pourtant toujours fermés et autres commerces défiaient l’autorité de l’Etat en gardant leurs établissements ouverts afin d’y attirer bon nombre de personnes après les heures dites réglementaires.
C’est dans cette optique que, dans la nuit du 19 au 20 Octobre, plusieurs autorités au titre desquelles le ministre en charge de la Défense nationale Michael Moussa Adamo, accompagné de certains de ses collègues, de la presse et de la gendarmerie nationale ont procédé à une descente dans lesdits lieux reconnus pour leur ouverture tardive voire clandestine.
Ils ont donc procédé à la fermeture de ces bars et motels qui accueillaient des personnes jusqu’à X heures et ce, sans se soucier de l’application des mesures barrières.
Les tenanciers récalcitrants écoperont ils d’une peine de prison ou d’une amende pour non respect des règles et étiques? Nul n’étant censé ignorer la loi, il est nécessaire de rappeler que “les personnes morales reconnues coupables d’avoir délibérément mis la vie d’autrui en danger encourent jusqu’à 5 ans de prison et 30 000 000 millions de franc CFA d’amende”.
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