PRESIDENTIELLE 2016 : BRUNO BEN MOUBAMBA CANDIDAT

C’est au cours d’une interview sur Africa 24 que Moubamba a encore annoncé sa candidature. Le scénario est quasi-identique à celui du scrutin de 2009, une pluie de candidature pour une élection à un tour.C’est à croire que les hommes politique gabonais se comportent comme des prédicateurs et prennent les populations pour des ouailles prêtes à acclamer l’évangile. Bruno Ben Moubamba, cadidat, il n’en fallait pas plus pour démontrer l’importance de cette élection présidentielle mais surtout, de confirmer l’adage populaire qui dit : “tous les fous ne marchent pas nus en route” . Espérant qu’il ne fasse pas de grève de la faim au soir des résultats.
D’entrée de jeu, Moubamba en bon orateur, tente de justifier son obsession à une question posée sur sa motivation a vouloir diriger le pays. ” A supposer que cette élection ait lieu, car aujourd’hui les conditions ne sont pas réunies pour avoir une élection transparente (…) Si ma génération n’avait pas de représentant à cette échéance, je pense que nous serions floués, une fois de plus. J’ai décidé d’y aller dans la foi : mon message est compris par le peuple gabonais et j’ai l’intention de le défendre.”
Sauf que le peuple qu’il mentionne ici, ne se reconnait pas en lui et l’a souvent considéré comme un politicien à la recherche du sensationnel et peu mature. A regarder tous les candidats déclarés, Moubamba apparait comme un cheveux dans la soupe qui semble ne pas comprendre ces agissements. Il aurait peut-être beaucoup d’argents à dépenser ou voire de l’énergie.
Concernant sa stratégie, sachant qu’il na ni base politique, ni expérience de la gestion de l’Etat et surtout pas de moyens colossaux financier pour convaincre les gabonais Moubamba rêve et explique ses motivations “Je ne serai pas une exception si une personnalité issue de la société civile devenait président de la République. Comment est-ce que je gagnerai ? Je gagnerai car ce n’est pas de la méthode Coué. Tout simplement parce que je suis soutenu par une quarantaine d’ONG. Parce que je crois que la population parle de Ben Moubamba dans tout le pays : vous pourrez le vérifier, alors que je n’ai pas accès aux médias publics, alors que le quotidien L’Union me boycotte. Ma candidature n’en n’est pas une de circonstance, car j’ai écouté l’appel de nos ancêtres pour lesquels l’honneur était quelque chose contrairement à aujourd’hui. J’ai l’ambition de lancer dans ce pays une forme de révolution éthique et croyez moi, j’y arriverai”.
Nancy Eyeghe
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