NDONG SIMA Raymond humilié après l’annonce de sa candidature.

Apres l’annonce de sa candidature à la prochaine élection présidentielle d’Aout/Septembre 2016 le 11 mars dernier, Ndong Sima Raymond, se voit forcer de recadrer les débats sur les réseaux sociaux, et s’initie à un exercice certainement utile pour redorer son image.
En effet, après sa déclaration, le candidat à l’élection a essuyé de vives critiques, accusations et mêmes des injures après avoir tenu des propos peu commodes à l’endroit de l’opposition gabonaise actuelle qui ne serait qu’une force d’opposition en d’autres termes.
« Ego surdimensionné aboutit à ce genre de frasques! Quelle crédibilité donner à ce genre de personnage? », « Moi j’attends juste qu’il vienne nous dire combien de milliards il a touché de l’Etat Gabonais dans le Procès Transgabonais » peut-on lire des commentaires des internautes, comme pour lui rappeler que «on ne ment pas à l’œil qui a vu». Alors que d’autres y voyaient raison à s’en prendre au passage en force de Jean Ping au sein du Front « Allez les Pingouins, ne soyez pas mauvais perdants. Vous pensiez peut être que les Gabonais étaient dupes et allaient adhérer à l’escroquerie politique qu’a été l’investiture de Ping au front? ».
Des propos qui auraient poussé le candidat à la réaction, s’étonnant des réactions d’autres gabonais aux préférences autres que lui ou son appétit farouche. A quoi s’attendait-il au juste? Sommes-nous amenés à nous interroger. Que sa candidature passe inaperçue ou mieux, qu’elle soit uniquement acclamée, quand on connait l’implication de l’homme dans la gestion piteuse de certains dossiers alors qu’il occupait des hautes fonctions dans le gouvernement ?
«Laissez-moi donc, en attendant, exercer un droit civique élémentaire» dit-il à ses bourreaux, avant de d’ajouter que « Ceux qui vous envoient et pour lesquels vous protestez se grandiraient en se rappelant et en vous rappelant que, dans un pays qui se dit démocratique, l’exercice d’un droit civique fait partie intégrante de la démocratie et des libertés fondamentales». Il conclura sa thèse sur une approche de démocratie uniquement en sa faveur « me dénier ce droit serait un déni de démocratie », pour ainsi conclure son humeur plutôt jugé acariâtre une fois de plus par les internautes, oubliant que la critique, la contradiction est aussi un aspect de la démocratie.
JJ
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