Franck Nguema répond au député français proche de l’opposition gabonaise

Bruno Fuchs, député français du Mouvement démocrate (Modem), a tenu des propos tendancieux sur la santé du Chef de l’Etat Gabonais, lors de son intervention mercredi 8 juillet 2020 au sein de l’hémicycle français.
Le député français est intervenu sur la capacité du président gabonais à diriger le Gabon.
En effet, Ali Bongo Ondimba, victime d’un accident vasculaire cérébrale en octobre 2018, présentait des légères fatigues peu de temps après cet accident comme tout humain normalement constitué.
Néanmoins, depuis son retour définitif au Gabon en mars 2019, Ali Bongo Ondimba multiplie des conseils des ministres, organise des réunions de travail avec les partenaires nationaux et internationaux.
Aussi, il participe à des séances de travail avec ses homologues africains et continue de donner des instructions fermes à ses ministres pour améliorer les conditions de vie des gabonais, et ce en très grande forme physique apparente.
Peu de temps avant sa dernière sortie avec le ministre de l’éducation nationale le 25 juin dernier, c’est un Ali Bongo en forme qui, soucieux d’endiguer la pandémie du covid-19 au Gabon apparaissait toutes les deux semaines sous les écrans gabonais pour des adresses à la nation, afin de rassurer sa population et la soutenir durant la crise sanitaire.
Les acteurs de la politique gabonaises se sont indignés depuis hier face à la sortie ratée du député français du Modem.
Le parti au pouvoir par le biais d’un de ses portes paroles Jo Dioumy Moubassango s’est insurgé contre les propos isolés d’un député proche de l’opposition gabonaise.
Outre le parti démocratique Gabonais, le ministre gabonais du sport Franck Nguema, n’a pas apprécié l’immixtion du député français familier des lobbys de l’opposition gabonaise.
En réponse à Bruno Fuchs, Franck Nguema a sur sa page Facebook indiqué que « les institutions fonctionnent et son stables »
S’il est vrai que le député de la 6e circonscription du Haut-Rhin a Interpellé le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur la politique française en Afrique, spéculant sur la capacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon, il n’en demeure pas moins vrai que, le ministre français des affaires étrangères a jugé digne et sage de ne pas répondre à un député proche de l’opposition gabonaise.
In fine, les instituions gabonaises fonctionnent assurément comme avant la maladie d’Ali Bongo Ondimba.
Il n'y a pas de commentaires pour le moment, voulez-vous en ajouter un?
Ecrire un commentaire